Calme l’esprit | Calm the Mind
Ma première séance de pratique Tai Chi TaoïsteMD remonte à janvier 2007, j’avais 55 ans.
C’était un petit groupe de 5-6 personnes. C’était une séance d’une heure à l’heure du dîner. Comme j’arrivais du travail et que j’y retournais ensuite, j’étais pas mal agitée en arrivant et en mode performance. Toujours faire vite, apprendre vite, ne pas faire d’erreur. J’étais en mode compétitive par rapport aux autres, à l’image du milieu du travail.
Je me souviens que ça m’agaçait de ne pas avoir plus d’explications, j’aime bien tout comprendre. Je trouvais aussi le rythme trop lent à mon goût.
Alors pourquoi suis-je restée? Je n’ai pas encore toutes les réponses. J’étais inconfortable mais j’ai laissé une chance au leader, à moi-même et aux enseignements de Maître Moy. Faire les mouvements sans trop me poser de questions, sans chercher une réponse intellectuelle, faisait contraste avec mon tempérament, mon travail et ma vie familiale. Ça calmait mon esprit, ça me reconnectait avec mon corps et avec le moment présent. Comment je me sens? Cette question, souvent on ne s’autorise pas à se la poser lorsqu’on a une famille. Les besoins des enfants passent avant tout et on s’oublie.
Après quelques semaines, mes douleurs au dos se sont atténuées et j’ai retrouvé un peu plus de souplesse ce qui m’a aussi encouragé à persister. J’ai aussi compris et surtout senti qu’il n’y avait aucune forme de compétition, ça a contribué à diminuer l’inquiétude et modifié mon attitude reliée à la performance.
My first Taoist Tai Chi® practice session was in January 2007, I was 55 years old.
It was a small group of 5-6 people. It was at lunch time, a one-hour session. Since I was coming straight from work and had to go back right after, I was quite agitated when I arrived, and I was in a performance mode. Always do it fast, learn fast, don’t make mistakes. I was in a competitive mode compared to others, just like the work environment.
I remember that it annoyed me not to have more explanations, I like to understand everything. I also found the pace too slow for my taste.
So why did I stay? I don’t have all the answers yet. I was uncomfortable but I gave the LIT, myself, and the teachings a chance. Doing the movements without asking too many questions, without looking for an intellectual answer, was in contrast with my personality, my work, and my family life. It calmed my mind, reconnected me with my body and with the present moment. How do I feel? This is a question we often don’t allow ourselves to ask when we have a family. The needs of the children come first, and we forget ourselves.
After a few weeks, my back pain subsided and I regained a little bit more flexibility, which also encouraged me to continue.
I also understood and especially felt that there was no competition, which contributed to reducing my anxiety and modified my attitude related to performance.